Temps de pluie

Messages : 570 Date d'inscription : 10/08/2007

Il pleuvait et Céliméne faisait partie de ces personnes qui ne sortaient pas par temps pareil sous peine de se salir. Elle était appuyé contre un mur de la galerie et regardait les ouvriers souffrir dehors.

*Dieu qu'ils sont lents!*

Admin Messages : 710 Date d'inscription : 10/08/2007

D'Artagnan se promenait dans la galerie, afin de la surveiller et surtout de veiller à ce que les ouvriers ne volent et cassent rien. Puis il aperçut Céliméne et après un moment d'hésitation il décida de passer devant elle mais de rien lui dire pour voir si celle-ci lui adresserait la parole.

Messages : 570 Date d'inscription : 10/08/2007

Céliméne entendit des bruits de pas dans la galerie mais ne se retourna pas, trop captivé par le spectacle qu'offrait les imbéciles d'ouvriers quand elle vit passé D'Artagnan, elle eut le réflexe de l'interpeller:

-D'Artagnan...

Puis elle hésita, elle ne savait vraiment pas quoi lui dire et laissa échapper la première chose qui lui passa par la tête:

-Euh...votre veste est un peu moins laide que d'habitude.C'est...c'est bien.

Puis elle regarda de nouveau par la fenêtre en s'éventant, elle avait essayé d'être gentille mais elle n'avait pas totalement réussie. Et quelle idée de lui dire ça aussi.

Admin Messages : 710 Date d'inscription : 10/08/2007

D'Artagnan tourna la tête quand il entendit Céliméne, il pensait qu'elle allait s'excuser ou lui dire quelque chose de gentil pour monter à quel point elle était désolé de leur dispute mais ce ne fut pas le cas. Il la regarda quand même et répondit sur un ton froid

- Merci mais c'est mon uniforme.

Messages : 570 Date d'inscription : 10/08/2007

Céliméne ne put s'empêcher de laisser un léger rire lui échapper:

-Ceci explique cela.

Puis elle arrêta soudainement de rire, après une dispute, se moquer de lui n'était peut-être pas très habile. Elle tenta de rattraper le coup en ajoutant avec un léger sourire:

-Enfin, je veux dire...il vous va bien.

Admin Messages : 710 Date d'inscription : 10/08/2007

D'Artagnan la regrda et lui lança son regard le plus sombre et méchant, en plus de commetre une gaffe elle enfonçait le clou en se moquant encore plus de lui. Il allait continuer sa route quand elle ajouta un compliment, mais il décida de poursuivre sa route et se retourna juste un instant pour lui lançait un regard méprisant et dit :

- Et vous, votre robe fait moins garce que de coutume.

Et il reprit sa marche sans plus se soucier d'elle, enfin du moins en essayant de le faire

Messages : 570 Date d'inscription : 10/08/2007

Céliméne fut tellement étonnée par ce qu'il venait de dire qu'elle ne réagit pas dans l'immédiat. Normalement, il se laissait insulté! Elle ne supportait pas perdre son pouvoir comme ça et de se laisser marcher sur les pieds, elle le rattrapa et se mit devant lui et dit sans hausser la voix mais d'un ton ferme et sans réplique:

-Vous n'êtes qu'un..goujat! Vous m'ignorez, je fais l'effort de tenter de vous complimenter en baissant mes barrières ce que je n'ai jamais fait pour aucun autre et je me fais traiter comme une prostituée parisienne. Et puis, quant à mes robes de garce je crois savoir qu'à une époque, elles vous plaisaient bien!

Elle avait tout d'abord eu envie de le gifler mais elle n'avait pas envie de se rabaisser à ça et partit dans l'autre direction n'ayant tout simplement plus rien à lui dire.

Admin Messages : 710 Date d'inscription : 10/08/2007

D'Artagna le regarda parler, ne bougeant pas un cil, comme si il ne l'écoutait pas il ne perdait pas un mot de ce qu'elle lui disait. Et il ne résista pas à l'envie de lui répondre, se fut donc lui cette fois-ci qui se mit devant elle.

- Alors comme ça je suis un goujat après toute les horreurs que vous m'avez dites et faites? Alors que, excusez-moi, mais critiquer votre robe à côté est bien moindre que ce que vous m'avez fait, et je me contre fiche de vos sois disant barrière!!! Vous vous êtes servit de moi comme tous les autres alors ne venez pas m'importuné avec vos faux-semblants!

Messages : 570 Date d'inscription : 10/08/2007

Pendant qu'il parlait Céliméne regardait par la fenêtre avec un air d'impatience mais elle entendait tout. Lorsqu'il eut terminé, elle le regarda et répondit en conservant le même ton:

-Et ne croyez vous pas que je me sens insulté lorsque vous m'accusez ainsi de me servir de vous? Je trouve cela vraiment déçevant que vous croyiez que je vous ai menti mais cela a au moins l'avatange de m'ouvrir les yeux...

Elle n'avait plus envie d'être franche maintenant, elle voulait simplement le blesser et après un court silence, elle ajouta le regard dans le vide comme si elle venait juste d'en prendre conscience:

-Je comprends maintenant que je n'ai jamais rien érpouvé pour vous, ce n'était pas de l'amour...

Elle le regarda et conclut de son ton sans réplique:

-C'était de la pitié.

Admin Messages : 710 Date d'inscription : 10/08/2007

D'Artagnan eu un rire moqueur à la première reflexion de Céliméne il se souvenait très bien de ce qu'elle lui avait dit au bal quand elle ne savait qui il était. Puis son rire s'estompa vite quand elle lui dit que ce qu'elle ressentait pour lui n'était que de la pitié. Il était donc bel et bien un pauvre idiot qui avait cru un insant qu'elle l'aimait un peu et que l'histoire du bal était un mal entendu. Il la regarda donc avec un regard encore plus noir que le précedent.

- oui vous avez raison après tout j'avais oublié que j'étais..."bête comme mes pieds, mais riche comme Crésus"!

Sur ces mots il tourna les talons cherchant à dissmuler tant bien que mal sa peine, et se demandant pourquoi il avait toujours de la malchance en amour, cette Céliméne était sans doute la personne la plus cruelle qu'il lui avait jamais été donné de rencontrer.

Messages : 570 Date d'inscription : 10/08/2007

Céliméne avait lancé cette phrase pour le blesser mais ça c'était retourné contre elle, il ne semblait ni blessé ni même attristé et elle s'était blessée toute seule. Elle réalisa que l'homme masqué avec lequel elle avait dansé était en réalité D'Artagnan et resta silencieuse. Elle le regarda partir hésitant à s'excuser mais elle était trop fière pour le faire et partit dans l'autre sens un peu déçue que ça se finisse comme ça entre eux.

Admin Messages : 710 Date d'inscription : 10/08/2007

D'Artagnan arriva au bout du couloir, il avait l'espoir qu'elle revienne vers lui même pour s'engueuler mais ce n'était pas le cas. il la regarda donc une dernière fois dans le couloir avant de tourner et vit qu'elle marchait sans se soucier de lui.....Alors ce qu'elle avait dit au bal était bien vrai....Il était triste de penser que leur histoire était finit mais il était encore plus en colère contre lui même pour avoir été aussi naïf, il lui avait pourtant sembler la connaître.

» Le temps passe vite